« L’ÉMIGRÉ / publié par / M. DE MEILHAN / ci-devant intendant du Pays d’Aunis, de Provence, Avignon et du Hainaut, et intendant-général de la guerre et des armées du roi de France etc. etc. » |
Il est intéressant que Sénac, en publiant son roman en 1795 en Allemagne, utilisé le titre « ci-devant », et pas le titre « réel » (mais d'autre côté, il est toujours « de Meilhan», pas « Sénac »). Signifie-t-il que il n'avait pas des illusions de l'avenir de France et qu'il croyait que le retour de l'Ancien régime est impossible?
Dans Aristocracy and its Enemies in the Age of Revolution par William Doyle :
"The prohibition of proper titles took effect immediately. The most title-holders felt able to do was to qualify their family name with 'formerly' or ci-devant. This changed the meaning of ci-devant for ever. Ever since, it has only been used to describe those who were noble before the Revolution. Le Peletier gave the lead, and most duly followed, although few could be persuaded to start calling Mirabeau Riqueti or Lafayette, Motier. Among the Assembly's secretaries signing the official decree was Maximilien de Robespierre, but this was the last occasion on which he used his usurped particle. Camille Desmoulins even suggested that the new law required Louis XVI to be known as Capet, and the king's opportunistic cousin Orléans cheerfully adopted this family name at once."
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